Nos enfants sont nos maîtres…

2013-08-15-67
Nos enfants sont nos maîtres… Par Gabrielle

Nos enfants sont nos maîtres.

D’autres l’ont dit avant moi, bien avant, et il y a, en cela, déjà matière à se réjouir : nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre que les enfants peuvent nous inspirer.

Nos enfants sont nos maîtres, voilà une idée qui nous invite à re-orienter notre regard pour envoyer valser quelques uns de ces gros carcans éducatifs qui nous ont rendu soucieux, préoccupés de notre avenir, et raisonnables au point d’avoir été tellement raisonnés que nous ne résonnons plus avec nous-mêmes.

Oui, mes enfants sont mes maîtres en joie ; ils sont mes maîtres en enthousiasme exubérant, en énergie débordante, et en élans puissants. Ils sont mes maîtres en vie. C’est parce que je voulais les accompagner au plus près de leur nature que j’ai naturellement été amenée à être au plus près de ce que j’étais au point que je me suis retrouvée vraiment (et que c’est bon!).

C’est parce que je voulais qu’ils puissent croire en la vie que j’ai, aussi naturellement, mis fin à un métier qui ne me nourrissait que matériellement pour faire œuvre de ma vie. Et c’est dans le miroir de leur joie pleine, entière et vivante que j’ai retrouvé, par delà mes grandes douleurs d’enfance, la petite qui en moi pétillait encore d’enthousiasme et de vie.

Les enfants sont tellement mes maîtres que parfois je les copie : je danse avec eux en imitant leurs gestes, je tape des pieds avec eux quand ils sont en colère, je saute en l’air pour un oui ou pour un non et je sens alors l’énergie qui monte en moi, la vitalité qui pétille, la vie qui jaillit. Je ne fais pas ça tout le temps, hein, juste quelquefois, quand ça me prend, comme le quart d’heure de folie des chats en fin de journée, mais qu’est ce que c’est puissant et comme ils se sentent entendus et compris!

Les enfants sont mes maîtres parce que si je ne sais plus où j’en suis, eux voient où je suis et me le montrent tout de suite.

Mon aînée a une capacité incroyable à lire l’âme et le cœur des gens qu’elle rencontre. J’exprime mon désir d’être en harmonie, et voilà qu’elle entreprend de faire le truc qui me rend dingue à l’intérieur, comme pour me montrer l’endroit, en moi, où j’ai de la violence et du désaccord à réconcilier.

Elle fait ça avec tout le monde (de moins en moins cela dit, avec le temps, elle se protège des débordements des autres et limite son regard de lynx aux environnement sécurisés), il y en a que ça horripile, moi je la remercie et me sens pleine de gratitude car je suis sûre, avec elle, de ne pas perdre le chemin que je me suis tracée. Elle a tout de l’aiguilleur du ciel, du sismographe et du baromètre combinés.

Mon deuxième enfant voit les fées, les lutins et tous les petits êtres de la nature. Cet enfant débordant d’amour pour tout ce qui vit sur la terre me fait progressivement renouer avec mes perceptions d’enfant, celles que j’avais tues et évincées à force de m’entendre dire que je fabulais.

Il me raconte comment c’était avant son arrivée sur la terre, comment c’était dans mon ventre, et j’écoute, sans rien dire, ses histoires parler à mon cœur. Cet enfant là m’aide particulièrement à redonner vie aux parts de moi que j’avais enfouies, de sorte qu’au fil du temps, je rassemble les morceaux de mon puzzle intérieur, pour me sentir de plus en plus entière, de moins en moins éparpillée.

Mon troisième enfant voit les êtres désincarnés et perçoit certains événements avant qu’ils n’arrivent. Il s’agit pour moi de l’accompagner à vivre tout cela dans la plus grande paix possible et de l’écouter sans attendre quoi que ce soit de ses compétences, sans en faire un oracle, un demi Dieu ou un simili bouddha.

Tous trois sont hypersensibles. C’est peu de le dire. Cela signifie qu’ils réagissent à tous les changements vibratoires, aux gens et aux lieux que nous visitons, aux phases de la lune, … Cela signifie que leurs câlins ne font pas trois secondes mais plusieurs minutes à chaque fois (d’ailleurs je vous invite à tenter l’expérience : si vous vous accordez vingt secondes au lieu de trois, vous verrez comme cette accolade fraternelle constitue une voie royale vers la béatitude).

Ils sont comme des éclaireurs dans la nuit, mais des éclaireurs que je dois accompagner, rassurer, sécuriser, entourer car je suis leur maman et ils sont mes enfants. Je n’attends rien d’eux et de leurs aptitudes un peu spéciales, je ne leur demande jamais de répondre aux questions qui me taraudent, mais je prends tout ce qui vient d’eux comme un cadeau. Et ce présent, vécu ensemble, est une bénédiction de chaque instant.

Gabrielle

Si vous avez des questions sur les enfants n’hésitez à les formuler dans les commentaires et Gabrielle se fera un plaisir de vous répondre sous forme d’article ici même…

Merci !

Stéphane – Le Transmetteur

Important : Vous êtes invité à reproduire ce texte pour le transmettre en mettant ceci :
« Trouvé sur http://www.legrandchangement.com »
Merci !

23 commentaires

  1. Frank sur 18 avril 2015 à 8 h 42 min

    Bonjour Gabrielle,
    Je vis ces derniers mois la même relation avec mes 3 enfants, la maman s’étant absentée durant 2 mois pour se ressourcer dans son pays d’origine (Asie).
    J’ai donc choisi de mettre ma vie professionnelle entre parenthèse et découvre chaque jour, en contact avec eux, ce qui est enfouis et en sommeil a l’intérieur de mon cœur.
    Pourtant, en vivant le moment présent ensemble, nos échanges me semblent trop rares. Est-ce mon impatience ?! Ou autre chose ?!
    Merci d’avance pour votre réponse.



  2. lena sur 15 mars 2015 à 20 h 55 min

    Bonsoir belles lumières,
    Aidez-moi à voir et à comprendre tout ce que vous savez. Je suis prête. Guidez moi.
    Mille mercis.



  3. Marie sur 24 février 2015 à 20 h 57 min

    Merci Gabrielle ton texte est magnifique et tombe à pic pour moi qui hésite encore à lacher mes sécurités et un job qui me nourrit pour un congé parental. Je n’arrête pas d’y penser mais qu’est ce qu’on se sent seule ! L’arrivée du 3ème a tout changé … ils sont formidables et si patients avec nous !!! As tu un mot pour me convaincre encore ?? Mille mercis



    • Gabrielle sur 28 février 2015 à 12 h 56 min

      coucou Marie, que te dit ton coeur ? qu’as tu envie de vivre avec tes enfants ? As tu envie de les voir grandir, de créer des liens qui vous permettront d’apprendre à vous connaître vraiment ? il n’y a que toi qui puisses répondre à ces questions, non ? Avec tendresse,



  4. fontaine sur 21 février 2015 à 10 h 28 min

    Bonjour,
    votre article m’a touchée car comme beaucoup de parents le quotidient avec nos enfants est plein de questions…Comment les guider en les laissant être eux même,ne pas leurs imposer nos vieux modèles d’éducation…Enfin tout un tas de questions auquelles on trouve la réponse petit à petit…
    Pour ma part ma plus grande a 4 ans et à toujours été très très active,et il y a un ans nous avons eu des jumelles et l’une des deux est décedée à la naissance.Ca à été le plus douloureux moment de ma vie et donc ma grande qui avait 2 ans et demi a tout compris lorsque je lui ai expliqué qu’il n’y aurait qu’une seule petite soeur…Elle à fait une sorte de dépression et l’année qui à suivi à été difficile pour nous tous.J’ai toujours été très positive et j’ai donc tout fait pour l’accompagner vers un mieux être.Depuis quelque temps j’ai remarqué que ma grande répond à mes pensées,au début je me disait que c’était un hazard,mais j’ai compris que ça n’existe pas et donc en faisant plusieurs fois le test effectivement elle répond à mes pensées… Nous sommes en train de dévelloper une relation ou la magie ,l’amour,le rêve et tout ce qui pour m’a part m’a toujours été interdit est permis et c’est merveilleux!!!
    J’aimerai cependant avoir plus d’outils pour aider mes enfants et surtout moi même.
    Merçi beaucoup



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 15 h 01 min

      ouah, quelle belle expérience avec votre grande, Fontaine ! J’imagine ce que vous pouvez ressentir avec la perte de cette jumelle, c’est une expérience proche de celle que j’ai vécu. Je vous envoie plein de tendresse et de compassion.
      Pourriez vous préciser vos besoins en termes d’outils ? Quels moments, quels évènements vous posent question, soucis ? Merci !



  5. Fanny sur 20 février 2015 à 12 h 46 min

    Quel beau récit, ça donne envie de passer par la case « enfants » !!



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 17 h 58 min

      Chouette !



  6. Sabrille sur 20 février 2015 à 12 h 10 min

    Oui Daisy!!!… Ce texte est magnifique…. Je l’avais utilisé pour rédiger « leur souvenir de parrainage laîque ».

    « Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.
    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance
    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
    Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie;
    Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable. » Khalil Gibran.



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 17 h 59 min

      Oui, beau beau beau !



  7. Sabrille sur 19 février 2015 à 22 h 46 min

    Encore moi… Normal j’adore cet article… J’adhère complètement… Merci à toi Gabrielle de l’avoir écrit…

    Alors voici la suite de mes observations et questionnement… Mais cette fois non plus regard « mère de famille » mais versus professionnel : Je suis assistante sociale dans les écoles…. où beaucoup de personnes me consultent m’exprimant des difficultés parfois similaires aux miennes en fait…

    Par périodes, je suis en grand questionnement par rapport à mon travail où on attend de nous qu’on classe des gens dans des diagnostics …. particulièrement les psys avec qui je collabore…. De là découle des suggestions, des conseils… de consultation de spécialistes entre autres…. Tout ce en quoi je crois de moins en moins ….. Tellement je suis persuadée que les meilleures réponses sont en nous… Et que nous sommes notre meilleur conseiller…

    Du coup je me sens de plus en décalage avec ce qu’on attend de moi dans ma fonction….. faire rentrer les gens dans un moule…. et parfois s’immiscer dans leur vie malgré eux…

    Suis je là où je dois être? ….. en même temps quand j’y pense je suis justement bien placé dans ma fonction pour faire autrement…autre chose que la norme….par petites touches….à gauche à droite…. Et pousser les gens à croire en leur potentiel et celui de leur enfant…. Choses que les enseignants n’attendent par forcément que je fasse….

    Même moi en tant que parent, on m’invite à consulter tchic et tchac pour faire rentrer mes enfants dans un moule…. Neuropsy, logopède, psy….alors que j’en ressens pas l’envie …. mes enfants sont pour moi très bien comme ils sont….. Et oui mes filles ne sont pas super scolaires et alors….. j’y ai pas choisi le programme à leur administrer non plus….. Mais on attend du parent qu’il pallie aux soi disant manque par rapport aux programmes décidés par….?

    L’école est passé d’un cadeau à la population à une Obligation…. (comme beaucoup de choses d’ailleurs…. Le vote par chez moi).

    Je ne ressens pas l’envie de consulter toutes les personnes suggérées…. car de plus en plus persuadé que la solution n’est pas là mais en moi et que je suis mon meilleur conseiller…

    Par contre je n’hésite pas à consulter là où mon coeur me dit : « ca va m’aider »…. comme en parlant ici par exemple…

    ….. alors vous imaginez la honte pour quelqu’un qui travaille dans le domaine de ne pas consulter les x spécialistes conseillés….. quelle honte de ne pas « aider » (selon eux) mes enfants…..

    Oui beaucoup de questionnement…. tellement que je me suis enfin décidé à réduire mon temps travail d’1/5 ème…

    Voilà mes réflexions par rapport à nos enfants et l’encadrement scolaire qu’on leur offre… Beaucoup d’occasions de pointer leurs faiblesses (par le biais du bulletin) et les pousser à être meilleur scolairement… mais peu pour voir la magie divine en eux…. Et leur dire vous êtes très bien comme vous êtes…

    Merci à ceux qui m’auront lu jusqu’au bout..

    Bonne soirée à tous.



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 18 h 03 min

      Merci Sabrille, oui, l’école « normale » comme elle est me pose beaucoup de questions, à moi également. Je n’ai pas pu me résigner à y mettre mes enfants, j’ai trouvé une autre solution pour le moment. D’autres choix sont possibles, de nombreux pédagogues font un travail fabuleux … parfois la vie nous permet de les mettre en oeuvre !



  8. Danièle Péralez sur 19 février 2015 à 22 h 41 min

    Merci Gabrielle pour avoir partagé cette très belle déclaration d’Amour pour vos enfants, qui résonne comme un cri d’Amour pour tous les enfants de la Terre.
    Dans la Paix du Coeur
    Danièle



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 18 h 03 min

      Merci Danièle, oui, un cri d’amour !



  9. Daisy sur 19 février 2015 à 21 h 47 min

    Grande vague de gratitude vers vous Gabrielle. J’ai trois enfants également et ai découvert ces dernières années la joie de l’humilité à leur contact. Ils m’aident, ils me font grandir en me poussant au delà de mes limites. C’est motivée par eux que j’ai quitté le monde salarié pour tenter l’aventure de l’indépendance, inventé un autre chemin professionnel. Je me sens très honorée d’être responsable de si belles personnes.

    Dans le même temps, je comprends Sabrille, ô combien… l’anecdote du pyjama qu’il faut une heure pour enfiler est un lot quotidien avec ma plus jeune ! le parcours scolaire cahotique, les questions pertinentes sur le « mais pourquoi je dois aller à l’école ? » ; du vécu aussi ! L’épuisement, les questionnements, les recherches constantes pour trouver des « clés »…

    Mon guide est le poème de Khalil Gibran, Vos enfants ne sont pas vos enfants. Plus je vis avec les miens, plus ce texte me semble juste.

    Belle vie à vos familles.



  10. Sabrille sur 19 février 2015 à 20 h 50 min

    Vos phrases qui résonnent le plus en moi …parmi d’autres… :
    « c’est dans le miroir de leur joie pleine, entière et vivante que j’ai retrouvé, par delà mes grandes douleurs d’enfance, la petite qui en moi pétillait encore d’enthousiasme et de vie. »
    « Les enfants sont mes maîtres parce que si je ne sais plus où j’en suis, eux voient où je suis et me le montrent tout de suite. »
    « Les enfants sont tellement mes maîtres que parfois je les copie »
    « Ils sont comme des éclaireurs dans la nuit, mais des éclaireurs que je dois accompagner, rassurer, sécuriser, entourer car je suis leur maman et ils sont mes enfants. Je n’attends rien d’eux et de leurs aptitudes un peu spéciales, je ne leur demande jamais de répondre aux questions qui me taraudent, mais je prends tout ce qui vient d’eux comme un cadeau. »
    « Elle a tout de l’aiguilleur du ciel, du sismographe et du baromètre combinés. »
    « elle entreprend de faire le truc qui me rend dingue à l’intérieur, comme pour me montrer l’endroit,.. »

    Je vis là même chose avec mes jumelles de 8 ans 1/2…. Des vrais cadeaux du ciel….Mais des questions, j’en ai….
    Elles sont tellement des maîtres que poser les limites me posent un sérieux problèmes…. Leur exubérance me fatiguent aussi tellement c’est fort…. J’ai besoin de les canaliser…. Les limites, elles les remettent en questions sans cesse et le mieux de tout c’est que leurs justifications tiennent souvent la route. Je me dis souvent « oui elles ont raison »….
    Je veux tellement respectée leur liberté que j’en arrive parfois à ne plus savoir leur donner d' »ordre »…. Et en même temps… Si je ne le fais pas ça ne se fait pas…. Exemple? « Allez mettre votre pyjama »…. Entre le moment où c’est dit et ou c’est fait ça peut prendre une heure »…. Le pire moment c’est le soir… où je suis crevée et veut les voir au lit pour moi être au calme….. Mais pourquoi moi, je peux me coucher à l’heure que je veux et pas elle? Pourquoi je les oblige à se lever pour aller à l’école quand elles n’ont pas envie? Enfin voilà je les fais se lever…. Mais c’est pour vous montrer le genre de questions qui me traversent l’esprit quasi tous les jours? Et si elles me posent la question, je ne sais forcément pas y répondre…

    Et aussi comme vous dites : »C’est parce que je voulais qu’ils puissent croire en la vie que … » : A la fin de cette phrase je pourrai ajouter « … je veux maintenir la magie de la vie quand la société incite à être sérieux….’ « ….je veux maintenir l’idée que même s’il y a échec scolaire ce n’est pas le plus important pour être heureux quand la société dit qu’il faut étudier, obtenir des diplômes pour réussir »…

    J’ai encore pleins de choses à dire sur les pressions mises par la société sur le rôle parental mais je vais en rester là pour le moment… C’est déjà pas mal…

    Merci d’avance pour vos éclaircissements.



    • Gabrielle sur 23 février 2015 à 14 h 58 min

      Merci Gabrielle, je suis touchée et ravie que ce texte vous ait plu! Des limites, oui, c’est une vraie question ça ! J’ai cessé de me la poser quand j’ai réalisé que les miens n’avaient pas besoin de limites extérieures (je veux dire : « il faut mettre des limites parce que… vous savez… la toute puissance de l’enfant… l’apprentissage de la frustration…) mais que simplement, ils avaient des limites, et nous en avions aussi. C’est un peu comme la liberté : on peut aller jusque là où ça n’est plus possible pour l’autre. J’ai aussi réalisé, au début, que certaines choses m’agaçaient pas parce qu’elles m’étaient insupportables, mais parce qu’elles m’avaient été interdites. Ce qui me permettait de restaurer l’enfant en moi et de ne pas perpétuer une règle qui n’avait pas de sens pour nous.
      Les gestes répétitifs (pyjama, lavage de dents) mes enfants les détestent. Alors je le fais avec eux, en chantant et en jouant. Pour le moment ça va bien. Si je reste dans le salon et que je leur dis ‘allez vous mettre en pyjama et lavez vous les dents’, il ne se passe rien. C’est terriblement ennuyeux pour eux, ces gestes répétitifs. Du coup on le fait ensemble, ça devient un moment de complicité, et je gagne un temps fou sur la suite. ça vous parle ?



  11. Céline sur 19 février 2015 à 16 h 08 min

    Merci beaucoup pour cet article Gabrielle,
    je dis souvent également que mes plus grands maîtres sont mes enfants.
    c’est grâce à eux que je vais au-delà de mes limites, ce sont eux qui mettent en lumière ce que je dois voir. De te lire m’a fait un bien fou car je ressens vraiment ton coeur plein d’Amour et de gratitude pour la Vie <3



  12. Fany sur 19 février 2015 à 15 h 23 min

    Merci Gablielle!
    Mes enfants sont mes plus grand enseignants et j’en suis maintenant depuis plus de 2 ans absolument convaincue. Malheureusement il ma fallu vivre une épreuve que la majorité des gens qualifierait d’insurmontable pour en arriver à cette compréhension des choses. Je rêve d’un monde où encore plus de gens parleront de cette réalité tellement enrichissante pour tous!
    Merci et bonne continuité <3



  13. BOUVIER sur 19 février 2015 à 9 h 36 min

    C’EST que tes ENFANTS sont de la RACE des INDIGOS !



  14. gilliane sur 19 février 2015 à 8 h 26 min

    Waouuh ! Que ça fait du bien de vous lire, Gabrielle. Et mille mercis de nous rappeler que nous ne devons pas oublier l’enfant intérieur qui sommeille en nous. Paix et amour.



  15. Ptitsa* sur 19 février 2015 à 8 h 21 min

    Hier j’ai préparé pour mon blog un article avec cette vidéo. Sans avoir vu le post de Stéphane, je lui ai donné exactement le même titre : « Les enfants sont nos maîtres ».

    https://www.facebook.com/video.php?v=556454734492101&pnref=story



  16. Ptitsa* sur 19 février 2015 à 8 h 16 min

    Je n’ai pas de question, juste un grand merci à Gabrielle pour son vibrant témoignage et la même expérience.
    Tout ce que j’ai appris d’important dans cette vie, ou presque, je l’ai appris des enfants, l’enfant que j’ai porté, ceux avec lesquels j’ai travaillé, ceux que je rencontre encore et avec qui je partage de fabuleux moments dans ma vie artistique.
    Encore hier, j’expliquais dans une interview à quel point, 10 ans après, je suis encore habitée par le souvenir des enfants prétendument « problématiques » que j’ai côtoyés et les trésors sans prix qu’ils ont laissés en moi.
    Etre au contact des enfants réveille et guérit notre propre enfant, celui qui nous guide de l’intérieur, nous aime d’un amour inconditionnel et s’émerveille de tout, y compris de Qui nous sommes et que nous ne savons plus voir.
    En te lisant Gabrielle, j’entends la magnifique chanson de Brel.. MERCI

    http://grainesdesperance.eklablog.com/fils-de-a113360618